Enfin, le précédent gouvernement a multiplié les dépenses dites exceptionnelles, qui n'ont pas été intégrées aux normes de dépenses en volume et en valeur. Or certaines ont très fortement augmenté. C'est le cas des dépenses en faveur du soutien aux États membres de la zone euro : près de 7 milliards d'euros ont ainsi été versés à la Grèce en 2011. C'est également le cas des dépenses liées à la réforme de la fiscalité locale – nous n'avons pas fini d'en parler – : les mesures de compensation s'élèvent à 4 milliards d'euros, alors que vos prévisions étaient de 2,9 milliards.