Je soutiens la volonté du rapporteur de mettre l'accent sur le déficit structurel, qui n'est pas la voie de l'évitement, mais de la raison et de l'équilibre !
On peut, au travers de cette notion, faire converger trois idées simples : la reconnaissance de la nécessité de procéder à un assainissement de nos dépenses publiques, après une décennie où les dépenses fiscales ont été trop importantes et improductives et où on aurait pu faire davantage d'économies ; la nécessaire souplesse conjoncturelle – il ne faut pas que la politique budgétaire soit procyclique : on le sait depuis les années 1930 et ce qui se passe aujourd'hui en Italie doit nous faire réfléchir sur les conséquences des cures d'austérité trop rigoureuses –; enfin, la possibilité d'extraire les dépenses d'investissement et d'avenir du calcul du déficit, dans la mesure où elles permettent d'améliorer le taux de croissance potentielle et de réduire ainsi le déficit par d'autres biais que la recherche conjoncturelle d'économies ou de recettes supplémentaires.