La meilleure façon de coordonner les politiques économiques en Europe de façon à éviter d'entrer dans un cercle récessif est de se conformer aux objectifs de déficit structurel. Ceux-ci ont un double avantage : respecter les choix politiques qui ont été faits – on incorpore en effet des mesures structurelles dans les budgets que l'on vote, qu'il s'agisse de l'objectif de dépenses ou des impôts – et laisser jouer les stabilisateurs automatiques, pour éviter la récession. Si l'Europe a peu l'habitude de coordinations délibérées – au contraire de celles encadrées par des règles –, celle-ci est une des plus faciles à mettre en oeuvre.
Mon amendement tend donc à ajouter à la fin de l'alinéa 15 les mots « notamment en privilégiant le respect d'objectifs de soldes structurels. », ceux-ci constituant une avancée des traités européens.