Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, notre groupe votera ce projet de loi de finances rectificative, qui contribue au nécessaire redressement des comptes publics dans la justice pour mettre fin aux dérives constatées pendant le quinquennat précédent
Toutefois, nous souhaitons vous faire part de certaines observations, sinon de certaines réserves.
Pierre Mendès France, président du Conseil radical, l'a souvent répété : « Gouverner, c'est choisir ». Pour réduire le déficit public, quelle voie faut-il choisir ou, en tout cas, préférer ? Certes, il est nécessaire d'agir à la fois sur la fiscalité et sur la dépense publique. Mais l'on pouvait souhaiter que la réduction de la dépense fût prioritaire par rapport à l'effort fiscal – 7,2 milliards d'euros de recettes nouvelles – et que l'on privilégiât les économies par rapport à la fiscalité.