Comment se répartissent, entre les trois armes et aussi la gendarmerie, vos 80 % de personnels militaires ?
Général Didier Bolelli. Nous avons en effet une dizaine de gendarmes. Pour le reste, 40 % de nos effectifs viennent de l'armée de terre, 30 % de l'armée de l'air et 20 % de la marine. Les autres viennent de la Direction générale de l'armement (DGA) et du secteur civil.
La France se caractérise par une indépendance marquée dans le domaine du renseignement. C'est pourquoi de nombreux pays sont très heureux de coopérer avec nous. Nous les intéressons notamment par notre connaissance de l'Afrique francophone. En contrepartie, ils nous renseignent sur leurs zones d'intérêt. Nous pratiquons aussi avec eux des échanges linguistiques afin de former nos personnels.
La plupart des pays de l'Union européenne (UE) voient celle-ci comme une alliance économique beaucoup plus que militaire. Nous travaillons en direct avec les pays membres de l'UE mais n'appartenant pas à l'OTAN. Nous travaillons avec les autres dans le cadre de l'Alliance atlantique. Concernant notre opération au Mali, nous informons sans distinction, par des notes quotidiennes, tous les États européens.
Rien n'est plus simple que l'imagerie quand on vous indique ce qu'il y a sur l'image. Or, l'interprétation peut s'avérer difficile ! Former un bon analyste d'images prend donc beaucoup de temps, ce dont nous nous chargeons.