Intervention de Eduardo Rihan Cypel

Réunion du 19 février 2013 à 18h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEduardo Rihan Cypel :

Dans quelle mesure les progrès de la piraterie informatique modifient-ils votre travail ? Quels risques courent vos propres instruments ? Comment vous-en prémunissez-vous ?

Les activités de renseignements imbriquent étroitement les facteurs humains et techniques. Comment s'articulent-ils au sein de la DRM ?

L'Europe a-t-elle pris conscience de l'importance du renseignement militaire et de la nécessité d'en mutualiser les moyens ? Quelles sont les perspectives en la matière ?

Général Didier Bolelli. Le Watchkeeper n'est pas un drone stratégique et ne relève donc pas de la DRM. Nous nous préoccupons en revanche du remplacement du Harfang.

La DRM n'est pas en pointe dans la « cyber guerre », contrairement à l'ANSSI ou à la DGSE. Il n'en demeure pas moins que la menace est importante. Nous nous en protégeons principalement en usant de réseaux fermés et indépendants les uns des autres.

L'OTAN comporte un important département du renseignement et l'UE dispose d'une cellule de renseignements avec lesquels nous travaillons.

La mutualisation des moyens s'opère déjà, comme je l'ai indiqué, entre services français. Il est trop tôt pour savoir si elle jouera aussi à l'échelle européenne. Pour le moment, nous nous limitons à mettre des moyens à disposition, de l'OTAN comme de l'UE, pour une opération donnée.

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