On a plus parlé des images que des hommes. Confirmez-vous la nécessité de la complémentarité des facteurs humains et techniques ?
Général Didier Bolelli. J'ai effectué toute ma carrière dans le renseignement humain. J'en connais donc l'importance. Mais l'expérience montre que le renseignement repose sur un triptyque : l'imagerie, l'électromagnétique et l'homme. Partout, nous avons perçu, et percevons encore, les limites de la technique car vient un moment où il faut pouvoir choisir entre des informations, ce qui exige une intelligence humaine.