Intervention de Jean-Pierre Door

Réunion du 27 février 2013 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Je suis heureux que nous puissions vous auditionner aujourd'hui, monsieur Montastruc. J'avais apprécié nos rencontres lors de la mission d'information sur le Mediator et la pharmacovigilance, qui était présidé par notre collègue Gérard Bapt et dont j'étais le rapporteur. J'avais retenu dans mon rapport beaucoup de vos observations et propositions.

Si comme aux Etats-Unis, au Canada ou au Royaume-Uni, il était possible de s'appuyer sur une large base de données informatique, il serait plus facile de conduire des études post-AMM. Pourquoi n'a-t-on pas accès aux données du SNIIR-AM, comme beaucoup le réclament depuis longtemps ?

La vente de médicaments sur Internet, qui vient d'être autorisée, représente un danger considérable. Les produits vendus en ligne échapperont à toute traçabilité et à tout suivi de pharmacovigilance, sans parler des risques que peut faire courir leur falsification – selon la FDA (Food and Drug Administration) américaine, 80 % des médicaments vendus sur Internet seraient falsifiés. Que pensez-vous de cette nouvelle pratique ? Ne va-t-elle pas favoriser l'apparition d'apprentis sorciers ?

De quels moyens humains et financiers dispose exactement le réseau des 31 centres régionaux de pharmacovigilance ? Vous souhaiteriez qu'ils soient plus importants. Notre commission pourrait appuyer vos demandes auprès du ministère.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion