Beaucoup a déjà été dit sur le rapport bénéfice-risque des médicaments. Le docteur Montastruc nous a brossé un tableau si préoccupant qu'on se demande s'il y a encore un bénéfice global à en prendre !
Quels pourraient être le rôle et la place des pharmaciens d'officine en matière de pharmacovigilance ?
On sait aujourd'hui que certaines caractéristiques génétiques entravent ou au contraire accélèrent le métabolisme des médicaments. Avant de prescrire certains médicaments puissants, ne serait-il pas opportun d'établir la « carte d'identité » génétique des patients concernés au regard de ce métabolisme ?
Telle qu'organisée aujourd'hui, la pharmacovigilance s'appuie sur des statistiques. Il est facile de mettre en évidence des accidents thérapeutiques dans le cas de blockbusters administrés à des millions d'individus. Comment fera-t-on demain avec les médicaments de niche, pris chacun par un très petit nombre de patients ?