Intervention de Roger-Gérard Schwartzenberg

Séance en hémicycle du 31 juillet 2012 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger-Gérard Schwartzenberg :

Certes, la France s'est engagée auprès de l'Union européenne à ramener son déficit public à 3 % en 2013 et à rétablir l'équilibre budgétaire à l'horizon 2016 ou 2017. Certes, elle doit honorer ses engagements pour asseoir sa crédibilité auprès de ses partenaires européens comme de ses créanciers. Toutefois, il ne faudrait pas qu'une politique à marche forcée vers l'équilibre en 2017 et la « règle d'or » inscrite dans le traité budgétaire européen fassent verser d'un excès à l'autre, au risque de freiner l'activité et d'amplifier le chômage.

Là comme ailleurs, la mesure s'impose. La nécessaire rigueur ne doit pas tourner au rigorisme, qui serait excessif. Le chemin, difficile à tracer, est bien celui-ci : ni laxisme ni rigorisme. La nécessité aujourd'hui, ce n'est pas un nouveau modèle libéral, c'est une nouvelle donne, un New Deal qui concilie redressement, croissance et emploi. Bref, une société de justice qui conjugue efficacité et équité pour préparer l'avenir, un autre avenir fait de confiance et de progrès. (Applaudissements sur les bancs du groupe RRDP et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

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