Nous comprenions mal que les médecins se plaignent de la lourdeur administrative des notifications. La déclaration à un centre régional de pharmacovigilance est très simple. Elle peut être effectuée par téléphone, fax ou courriel, et se limite à décrire l'effet indésirable concerné et donner le nom du médicament. Jamais un centre régional de pharmacovigilance ne « harcèle » ensuite un praticien.
Les centres régionaux de pharmacovigilance ont un rôle d'alerte. Ils n'ont pas failli, comme l'illustre le cas de la clobétasone. C'est le centre régional de pharmacovigilance de Montpellier qui a fait remonter les informations. Leur ancrage dans les CHU facilite la proximité.