En tant que représentant spécial de l'OSCE pour l'Afghanistan, j'ai rencontré de nombreux hommes politiques afghans qui ont tous souligné l'importance de la mission des forces françaises mais qui ont également trouvé que la décision politique de retirer nos troupes avait été trop rapide. Pour la suite, les Afghans attendent beaucoup de la France, notamment en ce qui concerne la poursuite des programmes de formation, je pense par exemple à l'instruction des garde-frontières organisé à Douchanbé au Tadjikistan. Va-t-on continuer à leur fournir les cadres nécessaires pour mener à bien ces formations ? Le véritable problème en Afghanistan reste la production d'opium, d'où la nécessité de former convenablement les garde-frontières afghans. Du reste, je partage l'idée que le retrait de nos troupes était indispensable.