Nous poursuivrons en effet la formation des officiers ainsi que de l'équivalent de nos forces de gendarmerie mobile. À ma connaissance, la formation des garde-frontières est réalisée dans le cadre de l'OSCE. J'ai été particulièrement frappé, lors de notre entretien avec le ministre afghan de la défense, de la satisfaction exprimée vis-à-vis de la méthode française sur le terrain en Kapissa et Surobi. Notre approche globale et l'accompagnement civilo-militaire ont été particulièrement appréciés. S'agissant de l'évolution démocratique de l'Afghanistan, des aides techniques plus ou moins poussées seront mis en place dans le cadre d'accords de coopération. Cependant, au final, ce sont bien les Afghans qui seront responsables de l'avenir de leur pays. La coopération ne saurait s'assimiler à un tutorat. À mon avis la construction de l'État de droit en Afghanistan prendra du temps.