La situation des grands blessés doit être évoquée ici. La plupart sont pris en charge à l'hôpital d'instruction des armées Percy, où oeuvre la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (CABAT) qui dispose désormais de capacités d'accueil pour les familles sur le site. Ils peuvent bénéficier ensuite d'actions de réinsertion, comme il en est proposé par exemple à Bourges, au centre régional d'éducation populaire et de sport (CREPS) avec le soutien financier des industriels de l'armement. Ainsi, beaucoup d'efforts ont été consentis pour améliorer la condition de nos blessés, mais certains se trouvent tout de même dans des situations difficiles : c'est notamment le cas de ceux qui ont besoin de prothèses très particulières, dont le coût peut dépasser 50 000 euros.
Outre cette remarque, je souhaite vous adresser trois questions.
D'abord, quel type de matériels laisse-t-on spécifiquement sur place ? S'agit-il du matériel hors d'usage selon les standards de nos forces armées ?
Ensuite, est-ce que nos forces encore présentes sur place continuent à soutenir, directement ou indirectement, les opérations de l'ANA ?
Enfin, est-ce qu'en Kapissa-Surobi nos forces ont été relayées par des forces de la FIAS ?