Je tiens à dire combien les travaux de notre mission ont été fructueux, ses auditions nombreuses et toujours intéressantes – certaines nous ont parfois laissés perplexes – et combien il était indispensable de se rendre en Afghanistan pour comprendre certaines choses.
Je veux également saluer le travail effectué sur place et je partage les propos de Christophe Guilloteau sur l'avancée technologique, médicale qu'a permis ce conflit. Il faut aussi souligner l'extraordinaire travail de nos gendarmes, qui se poursuit.
Je tire de ces travaux le sentiment que l'Afghanistan est un pays qui, en quelque sorte, a « besoin de souffler ». Il est en guerre depuis longtemps, et pourtant, il a accompli en dix ans une évolution politique que nous avons mis trois siècles à conduire. Pour l'aider à consolider ces acquis, je crois à l'utilité d'une coopération juridique, institutionnelle, et au besoin décentralisée, qui pourrait être mise en oeuvre dans le cadre du traité d'amitié.