Intervention de Jean-Yves Le Déaut

Réunion du 12 février 2013 à 17h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut, député, premier vice-président de l'Opecst :

Je partage le dernier point évoqué par Bruno Sido. Aborderez-vous la question des tutelles ministérielles ? En effet, comment associer le ministère de la Culture – actuellement le parent pauvre – et les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de l'Industrie et de l'Éducation nationale au soutien de la CST ? Vous avez évoqué la place des sciences dans l'enseignement, la désaffection des jeunes à l'égard des sciences et le rôle des médias. Quelles solutions pourra-t-on mettre en oeuvre dans ces domaines ? En ce qui concerne le débat public et les rapports entre science, experts et citoyens, se trouve posée la question de l'absence de confiance. Le débat public ne devient-il pas inexistant comme le montre de façon significative l'histoire des OGM ? En effet, la première directive européenne relative aux OGM a été transposée au début de 1991 dans l'indifférence générale, le débat n'étant intervenu que postérieurement, mais trop tardivement. Les rapporteurs ont eu raison de souligner l'éparpillement du réseau d'acteurs. Comment le densifier ? Les investissements d'avenir y contribueront-ils ? Vous avez bien évoqué le rôle d'Universcience dans ses liens avec les régions. Comme je l'ai déjà suggéré, il serait opportun que des représentants des régions siègent au comité de pilotage de l'étude, comme, par exemple, le directeur de Cap sciences Bordeaux et Patrick Baranger, président du réseau Hubert Curien de Lorraine.

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