Favoriser l'harmonie, la liberté, l'équité et la prévisibilité des échanges figure parmi les principaux objectifs de l'OMC. Loin de moi l'idée de reprocher à l'Organisation tous les dysfonctionnements constatés ou de lui imputer des responsabilités qui reviennent aux États. Ses objectifs remontent à l'après-guerre, quand les échanges, l'informatisation et l'instantanéité de la finance n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui, où les distorsions de change affectaient différemment les balances de paiement. Arrivé, ou presque, au terme de votre mandat, quelle analyse faites-vous ? Aux yeux des citoyens et des politiques, l'OMC ne risque-t-elle pas d'apparaître déphasée dans un monde chaque jour un peu plus global et un peu moins international ?