Il existe en effet une dichotomie avec les territoires limitrophes. À l'échelle du comité régional de l'habitat (CRH), nous nous heurtons à des difficultés d'analyse en dehors des grandes métropoles. C'est à ce niveau, je crois, que l'État doit jouer son rôle d'aménageur du territoire.
Ce qui manque à la CUB de Bordeaux, c'est la légitimité propre à un établissement public : bien qu'elle se soit emparée de la compétence du PLH et qu'elle participe de manière de plus en plus fine à la politique de l'habitat, elle n'a pas la compétence en matière d'habitat. Toutefois, la délégation nous a permis d'entrer dans le dispositif d'application de la politique locale en assurant la programmation avec les communes.
Le parcours accompli est important. Et l'intégration en cours du PLH dans le PLU représente une nouvelle avancée majeure. Il n'en résulte aucune déperdition dans les politiques. Je peux même témoigner du bénéfice que cela représente en matière d'application de la politique de la communauté urbaine.