Je ne doute pas, monsieur Apparu, que nous aurons sur ce sujet un débat riche et franc.
Il s'agit bien d'une loi de refondation, qui ouvre une dynamique, qui met en perspective. Elle invite à poursuivre en permanence la construction de l'école, jusqu'à l'université, comme le suggère le rapport annexé.
Ce n'est pas une loi « clé en mains » ; elle permet au contraire de continuer à construire l'école de demain. D'ores et déjà, elle donne des outils pour le futur : le conseil national des programmes – supprimé par la loi de 2005, son absence a été mise en évidence –, le conseil supérieur de l'évaluation et le comité de suivi, proposé par votre rapporteur et accepté par la commission.
Mes chers collègues, le vote positif que votre commission a émis à la majorité ne clôt pas le débat sur l'école. Il est un appel à poursuivre, dans le même esprit de concertation, la construction d'une école juste et efficace pour le XXIe siècle.
Eu égard aux travaux de notre commission, je suis intimement persuadé que cet appel pour une école refondée doit pouvoir nous rassembler, parce que l'école appartient à la nation tout entière.