Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 11 mars 2013 à 16h00
Refondation de l'école de la république — Motion de rejet préalable

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Vous avez défendu – pourquoi pas ? – le socle commun de compétences et de connaissances. Vous vous souvenez qu'il date de l'année 2005, et vous savez ce qu'il en est aujourd'hui de son application. C'est bien parce que l'on a voulu légiférer – on s'est d'ailleurs rendu compte que les compétences devaient être modifiées immédiatement – et aller très vite, faire cette école du socle qui reste quand même très théorique, que nous avons perdu beaucoup d'années et que nous sommes aujourd'hui obligés, à la fois, de remettre en place un conseil des programmes, de repenser le socle et de repenser les évaluations qui accompagnent ce socle et les programmes.

Enfin, il y a un peu de bonheur, pour un ministre, alors que s'ouvre la discussion d'un projet de loi, à voir un parlementaire se mettre dans la position qui est la vôtre : vous allez être le « Monsieur Plus » de notre refondation. La réforme du primaire, ce n'est pas grand-chose, dites-vous, mais, au fond, vous y êtes quand même favorable. Les écoles supérieures du professorat et de l'éducation, vous prétendez que ce sont les IUFM, mais on vous a dit que ce n'était pas le cas. Ce que vous souhaitez, c'est toujours faire davantage encore.

Or l'ensemble de ce que vous demandez – pour le collège, la réflexion sur le métier ou l'enseignement professionnel – est inscrit dans le rapport d'orientation et figure dans l'agenda de la refondation.

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