Je tiens d'abord à saluer la performance de Benoist Apparu, son talent et sa force de conviction, malgré ce que j'en ai entendu par ailleurs.
Je suis d'accord avec Mme Pompili : il faut débattre (Exclamations sur les bancs des groupes écologiste et SRC), mais, en l'occurrence, ce n'est pas un vrai débat qui se tient. Nous l'avons constaté en commission, nous le constatons maintenant dans l'hémicycle : une fois de plus, on prétend que nous passons de l'ombre à la lumière, il y a ceux qui aiment l'école et ceux qui ne l'aiment pas, ceux qui construisent l'école et ceux qui la détruisent. Ce n'est pas un vrai débat, je suis navré d'être obligé de vous le rappeler une fois de plus.
L'école de la République devrait au moins arriver à faire en sorte que l'on s'écoute. Or, en commission, depuis le début de l'examen du texte, les amendements de l'opposition ont été systématiquement rejetés ! Là où il faudrait du consensus, vous voulez un affrontement bloc contre bloc, mais l'école ne vous appartient pas : c'est l'école de la République ! C'est pourquoi la manière dont commence aujourd'hui l'examen de ce texte dans l'hémicycle me navre profondément.
Quant à vous, monsieur le rapporteur, le talent de M. Apparu n'a d'égal que votre mauvaise foi ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)