Je crains fort que vous n'ayez pas saisi l'urgence de la situation et que vous n'ayez pas perçu la sincérité de notre projet : il s'agit d'offrir à nos enfants la meilleure préparation possible pour leur avenir professionnel, pour leur construction en tant que femmes et en tant qu'hommes, et par là pour l'avenir de notre pays.
Mes chers collègues de l'UMP, l'heure n'est plus à de vaines manoeuvres juridico-politiciennes : elles ne servent même pas à ceux qui les fomentent. L'heure est à l'unité et au débat constructif, à l'unité autour des valeurs et de la raison du progrès : progrès de l'école, progrès par l'école et progrès pour l'école.
Vous avez réussi, pendant presque dix ans, à escamoter le débat sur l'école que les Français attendaient.