Mes chers collègues, j'ai cru comprendre dans les propos de M. Apparu que l'opposition remettait en question son bilan concernant l'école, et qu'elle convenait de l'urgence de la situation. C'est plutôt une bonne nouvelle, et c'est l'occasion de rappeler que ce projet de loi est une réponse cohérente, réfléchie et efficace face à l'urgence. Il nous donne enfin les moyens de lutter contre la reproduction des inégalités sociales à l'école. Cela signifie que nous proposons d'agir, lorsque vous proposez de renvoyer le débat en commission, c'est-à-dire de perdre du temps. Ce n'est pas du tout la même chose.
Pendant dix ans, la droite a laissé l'école se dégrader, et lorsqu'elle a agi, elle n'a réfléchi qu'en termes d'économies par des suppressions de postes.