François-Michel Lambert, qui devait intervenir au nom du Groupe Écologiste, nous rejoindra dès la fin des travaux qu'il mène en qualité de rapporteur de la mission sur la biomasse.
Alors que les prix de l'énergie et, notamment, des carburants, ne cessent de croître et que les besoins de mobilité de nos concitoyens demeurent importants, nous avons plus que jamais besoin de promouvoir une vision du développement multimodal dont la question des infrastructures ne constitue d'ailleurs que l'un des aspects. Sur un enjeu aussi stratégique, nous devons également nous poser des questions qui ont été un peu éludées ces dernières années : faut-il aller toujours plus vite et dépenser toujours davantage – les coûts sont en effet considérables pour la collectivité – alors qu'une partie de la population éprouve de plus en plus de difficultés à accéder aux transports compte tenu de la hausse des prix ? Ne doit-on pas considérer comme prioritaire l'entretien des infrastructures existantes ? Ne conviendrait-il pas de proposer une desserte aussi fine que possible du territoire plutôt que de créer de grandes infrastructures supplémentaires ? Cette dernière question, posée par nombre de Français, ne peut que devenir de plus en plus cruciale - sauf à ce que notre industrie automobile produise des véhicules plus sobres - alors que le prix des carburants risque d'augmenter.
Quelles seront donc les priorités du président de l'AFITF en matière d'infrastructures ? Comment intégrez-vous dans cette réflexion la question de la dette ferroviaire ?