Ainsi, l'orientation sexuelle n'aurait rien à voir avec une quelconque prédisposition génétique naturelle, mais serait la simple conséquence des préjugés sociaux et culturels – il y a là largement de quoi perturber le bon sens des élèves. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Il suffit de survoler ce projet pour comprendre rapidement votre tendance à vouloir faire de l'école un lieu d'éducation et non plus d'enseignement. Vous cherchez à vous substituer à la cellule familiale potentiellement mal pensante, allant jusqu'à parler de « coéducation » avec les parents. Ainsi ne parlerons-nous plus d'enseignement artistique et culturel, mais bien d'éducation artistique et culturelle. Je lis ainsi que « ce parcours doit permettre aux élèves, entre autres, de découvrir des oeuvres, des artistes, des monuments. » À la lecture de ces mots, il me revient à l'esprit la délicieuse initiative de mon professeur d'histoire, au lycée, qui, dans le cadre des sorties scolaires, n'avait rien trouvé de mieux que de nous emmener en banlieue à Saint-Quentin-en-Yvelines, ville nouvelle (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC)…