Monsieur le ministre, je viens d'une région d'élevage comprenant des petites structures, en particulier dans le secteur laitier. Vous avez exprimé votre souci de soutenir l'élevage. De fait, en Bretagne, le revenu moyen d'un agriculteur laitier était, en 2010, de 14 000 euros par an, ce qui ne fait pas beaucoup. Un rééquilibrage s'impose donc entre les éleveurs et les producteurs de céréales, ceux-ci bénéficiant à la fois du cours très haut des céréales et de DPU très élevés. Plusieurs solutions sont envisageables. Dans notre région, nous sommes plutôt favorables aux aides aux actifs agricoles et au maintien des petites structures, c'est-à-dire au maintien des DPU jusqu'à 50 hectares.
Je tiens par ailleurs à féliciter le Gouvernement pour la sauvegarde de l'activité de la société Doux, en cessation de paiement depuis deux mois. Je sais qu'il n'a pas été simple de « payer au cul du camion », selon l'expression consacrée. Il faut à présent engager une réflexion globale sur le secteur de l'agroalimentaire car des problèmes de même nature risquent de se poser ailleurs, notamment dans la filière porcine.