Monsieur le ministre, les Bretons s'inquiètent de l'avenir de la filière avicole – en particulier, de l'emploi chez Doux – et de la filière porcine, en raison de l'augmentation du prix des céréales – 25 % pour le blé, 125 % pour le soja. L'accord du 3 mai 2011 prévoyait des négociations entre producteurs, transformateurs et distributeurs en cas de variation des prix. Quand celles-ci vont-elles s'ouvrir ?
Le groupe Doux est en redressement judiciaire. Demain, le tribunal de Quimper rendra son jugement. Vous avez dit que l'État soutiendrait un projet industriel viable, sauvegardant un maximum d'emplois et proposant une évolution du modèle de production. Vendredi dernier, la tension au tribunal était palpable. Il est clair que le plan de continuation ne peut pas être seulement d'ordre financier, avec la banque Barclays, majoritaire à hauteur de 80 %. Il doit également offrir une bonne visibilité sur le plan industriel et social. Qu'en pensez-vous ?