Intervention de Nicolas Dhuicq

Réunion du 24 juillet 2012 à 16h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Mon général, le vocabulaire utilisé témoigne du niveau de faiblesse des armées occidentales. On parlait autrefois de divisions, on parle maintenant de brigades. Pour donner une idée, notre armée correspondrait en fait à deux divisions blindées ! Or on ne peut pas gagner des conflits à très haute intensité avec une telle armée. Nous n'avons plus qu'à prier le ciel qu'il nous préserve des coups durs, y compris sur le continent européen, dans les dix ou vingt ans qui viennent.

J'observe par ailleurs que l'exercice « Flandres » a montré que nos meilleurs alliés non continentaux, qui travaillaient avec nous, étaient un peu moins bavards que les Français dans leurs communications et qu'il y avait encore beaucoup de progrès à faire pour parvenir à mutualiser nos moyens avec les forces britanniques.

Je tiens enfin à exprimer mon inquiétude concernant l'arme blindée cavalerie. Les combats en zone urbaine ont probablement de l'avenir devant eux. Où en est-on des programmes d'adaptation du char Leclerc à ces combats en zone urbaine ? Pensez-vous avoir les moyens nécessaires pour maintenir la compétence de ces forces de mêlée qui, seules, permettent de gagner les conflits de haute intensité ?

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