Je le fais avec le plus grand plaisir.
Tout d'abord, je vous invite à un rapide calcul : 80 000 suppressions de poste à 40 000 euros en moyenne, cela fait tout de même 3 milliards d'euros. Or, comme j'ai déjà pu vous le dire à plusieurs reprises, le montant de la revalorisation des débuts de carrière – uniquement pour les professeurs des écoles – s'est élevé à 250 millions d'euros ! Quant à nous, nous avons déjà revalorisé le métier à hauteur de 800 millions d'euros, en remettant en place l'année de stage.
Je sais, monsieur le député, que vous êtes tout particulièrement attaché à l'enseignement primaire, et je vous en félicite, mais, quand même, au bout de ces dix années au cours desquelles vous avez exercé le pouvoir, seuls 2 % des certifiés et des agrégés – contre 7 % des effectifs des autres corps – accèdent à la hors classe. Voilà le résultat de l'absence totale de revalorisation : vos discours ne se sont pas traduits en actes.
Vous verrez que nous poursuivrons, nous, rapidement cette vraie revalorisation que nous avons déjà commencée.