Le Président de la République nous a donc demandé, à l'image de ce qui se fait dans d'autres pays, de mettre en place une gestion plus individualisée des dotations aux établissements, en fonction d'un certain nombre d'indicateurs dont l'évolution et la réussite des élèves, pour éviter ce phénomène de ghettoïsation.
La mission sur l'évaluation des politiques prioritaires s'est déjà mise au travail. Nous connaîtrons ses conclusions d'ici à la fin de l'année. À l'automne 2013, ma collègue George Pau-Langevin organisera des assises de l'éducation prioritaire pour faire un bilan d'étape. Nous ferons ensuite des propositions, de manière à refonder l'éducation prioritaire en France.