Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, en l'espèce, le problème n'est pas que sémantique. Vous proposez de substituer au mot : « prioritaire » le mot : « proportionnée ». Or, vous savez que les mesures liées à la question difficile de l'éducation dans les quartiers populaires ont changé de nom à diverses reprises. Des réseaux ambition réussite ont, par exemple, été créés. Au-delà des noms, les méthodes de travail ont aussi été changées, sans que la réalité, elle, évolue. Dans ces quartiers, où se trouvent des enfants issus principalement de familles pauvres, les résultats demeurent inférieurs à la moyenne.
Vous dites que les moyens sont toujours concentrés sur les mêmes zones, et qu'il faut également – si j'ai bien compris votre préoccupation – les allouer aux zones rurales. Je crois que cette préoccupation est en effet fondée. Toutefois, ne croyons pas que le simple fait de remplacer les mots : « éducation prioritaire » par les mots : « éducation proportionnée » nous permettra de régler la question des moyens !