Je me permets d'insister sur ce que vient de dire notre collègue Hetzel. Il faut que les élèves connaissent la réalité des emplois et des métiers, dont madame Buffet a justement évoqué l'importance, mais les prescripteurs que sont les conseillers pédagogiques non moins. Pour présenter certaines filières professionnelles et des métiers dans lesquels les entreprises recrutent, pour donner envie à des jeunes de s'y engager, il leur faut les connaître eux-mêmes. J'ai dans ma circonscription une maison de l'emploi réunissant sous le même toit la mission locale, le CIO, Pôle emploi et les entreprises, ce qui permet d'avoir une vision très large du marché du travail. Certes, un enfant peut tout à fait avoir envie d'une certaine orientation, mais il faut au moins que les familles sachent s'il y a ou non un emploi à la clé dans le secteur géographique où ils sont.
En tout cas, nous sommes favorables à la liberté de choix, mais il n'est point de bon choix sans information. Là réside l'importance de ces amendements : ils précisent bien que la rénovation de l'orientation concerne aussi les prescripteurs. L'alinéa 188 traite des élèves, soit. Mais il importe d'organiser des visites d'entreprises avec les enseignants et les conseillers pédagogiques, qui sont très demandeurs. Ces amendements me semblaient excellents et je regrette leur rejet. Les accepter ne vous coûtait rien et allait même dans le bon sens.