L'éducation nationale est le premier poste de dépenses : elle compte en sein 50 % des fonctionnaires d'État de notre pays. Vouloir exonérer le ministère de l'éducation nationale de l'effort, c'est donc, nous semble-t-il, se refuser à baisser la dépense publique.
Nous sommes d'autant plus fondés à le dire que, dans notre pays, les dépenses pour l'éducation sont dans la moyenne de l'OCDE. Je comprendrais votre demande de créer 60 000 postes si la France dépensait beaucoup moins que les autres. Mais, encore une fois, nous sommes, en la matière, dans la moyenne européenne – vous le savez d'ailleurs très bien.