Je vous invite à défendre cette position si c'est la vôtre. Cette logique peut s'entendre sur le long terme. Il y a, certes, peut-être, un rééquilibrage à faire entre le primaire et le lycée. Mais si l'on veut que cela soit mis en pratique dès la rentrée prochaine, vous le savez bien, les créations de postes doivent être d'autant plus importantes et des moyens sont nécessaires.
Il faut donc qu'il y ait une formation, ce qui implique d'y consacrer malheureusement, comme l'a si justement expliqué le ministre, encore plus de moyens la première année pour un même effet d'un point de vue quantitatif. Telle est la réalité. La qualité a aussi un prix. Et c'est ce que nous assumons avec ce projet de loi.
Un dernier mot, si vous me le permettez, monsieur le président, sur les salaires, qui ont été évoqués à maintes reprises. Je voudrais que vous sortiez de cette doxa selon laquelle quand vous étiez au pouvoir vous vous préoccupiez du salaire des enseignants.