Intervention de Benoist Apparu

Séance en hémicycle du 13 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendements 236 280 525 768 1109 1132 72 895

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Mais nous serons, bien évidemment, là pour vous soutenir ! C'est pour cela que nous insistons tant sur la question du statut des enseignants, monsieur le ministre ! Pourquoi consacre-t-on davantage de moyens au lycée qu'au primaire ? Contrairement à ce que l'on dit, ce n'est pas tellement en raison des options. En effet, vous savez aussi bien que nous que, pour un temps de classe de vingt-quatre heures pour les élèves dans le primaire, un enseignant doit avoir vingt-quatre heures de temps de travail. Au lycée, le temps de classe des élèves par semaine est de trente-cinq à quarante heures alors que le temps pour le professeur est de quinze à dix-huit heures. C'est ce qui fait que nous surinvestissons dans le lycée. C'est la raison pour laquelle l'évolution du statut des enseignants est absolument essentielle si on veut assurer le redéploiement et la maîtrise des dépenses publiques.

Troisième élément, vous nous dites en permanence sur ces bancs que nous avons cassé l'école française en supprimant les 80 000 postes en question. J'entends ce vocabulaire qui est politique. Je voudrais vous poser une seule question, monsieur le ministre. Que représentent ces 80 000 postes ? C'est l'application du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. Mais, pour respecter les engagements du Président de la République, à savoir créer plus de 60 000 postes et geler la dépense publique en nombre de fonctionnaires, vous serez contraint de procéder au non- remplacement de deux fonctionnaires sur trois dans les autres ministères. Quel qualificatif allez-vous alors utiliser pour les autres ministères ?

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