On ne peut que se féliciter du travail considérable que mènent en Guyane gendarmes et militaires dans des conditions bien difficiles. J'attire votre attention sur les conséquences économiques que peut avoir une immigration non contrôlée – même si je connais les contraintes géographiques particulières, notamment à Saint-Laurent-du-Maroni. Je rencontrais en octobre dernier le directeur du centre spatial de Kourou qui s'est fait l'écho des inquiétudes des ingénieurs étrangers et de leurs familles face à la montée de la délinquance dans la région. Je salue, dans ces conditions, la décision prise par le ministre de l'Intérieur d'implanter en Guyane la première zone de sécurité prioritaire outre–mer. Il est important d'adapter les moyens et les méthodes au contexte particulier de cette région, c'est vrai aussi en matière de garde à vue comme cela vient d'être dit. L'Assemblée nationale est vraiment très attentive à la situation de la Guyane, comme elle l'est d'ailleurs à l'égard de Mayotte qui connaît des problématiques parfois proches.