Nous avons eu ce débat ce matin, il n'est pas vain. Je vous demande de comprendre que séparer la prescription de l'évaluation constitue un progrès. Il est d'ailleurs cocasse d'entendre contester l'indépendance du Conseil supérieur des programmes, alors que nous mettons en place une instance qui n'existait pas, et que celle-ci comprendra un certain nombre de parlementaires, ce qui ne s'était jamais fait jusque-là !
Par ailleurs, imaginer que les programmes ne soient pas de la responsabilité du ministre et donc dédouaner le Gouvernement et le ministère de l'éducation nationale de leurs responsabilités les plus éminentes en matière de pédagogie est une curieuse idée.
Vu la nature des débats, je pense qu'il est mieux de préserver ces programmes dans la transparence et d'installer un Conseil supérieur. Vous aurez un droit de regard, un rapport vous sera remis. Tout cela n'existait pas auparavant. Laissons aux praticiens et aux grands universitaires français le soin de construire les programmes et les progressions pour les élèves ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)