Nous avons en effet déjà eu ce débat mais il faut en rappeler les termes à la lumière de la rédaction du rapport annexé qui dispose que « la conception et la composante du socle commun seront donc réexaminées par le conseil supérieur des programmes afin qu'il devienne le principe organisateur de l'enseignement obligatoire, dont l'acquisition doit être garantie à tous ». Nous proposons, par cet amendement, de remplacer « tous » par « chaque élève ». C'est vrai, nous en avons déjà discuté, l'on peut considérer que, dans « tous » les élèves, chaque élève peut être pris en considération avant d'être additionné aux autres.
Nous pensons cependant qu'il serait préférable de partir d'une vision personnalisée plutôt que d'une vision globale afin de pouvoir ensuite s'adresser à tous les élèves, mais pris dans leur spécificité.
Pourquoi nous méfions-nous ? Parce que nous savons bien que l'objectif de garantir l'acquisition du socle commun à tous les élèves est maintenant fixé depuis vingt-cinq ou trente ans en termes de massification mais qu'il laisse de côté, sur le plan de la formation et de la qualification, 15 à 20 % des élèves, quelle que soit la majorité en place.