Je voudrais revenir sur la question du socle, suite en particulier à la réponse du ministre. À l'entendre, s'il a été difficile d'appliquer le socle jusqu'à présent, c'est parce que l'on n'aurait pas ajouté le terme « culture ». Si nous l'avions fait, son acquisition aurait été une réalité dans l'ensemble de nos établissements.
Il en est du socle comme des cycles, adoptés en 1989. Le directeur général de l'enseignement primaire a déclaré en commission que, vingt-cinq ans après, les cycles n'étaient toujours pas une réalité dans les écoles de la République. Vingt-cinq ans après !
Le socle n'a que sept ans d'ancienneté. Les programmes n'ont été déclinés qu'à partir de 2008. Bien évidemment, si les cycles ne sont pas devenus une réalité, au bout de vingt-cinq ans, le socle ne l'est pas devenu davantage.
Peut-être est-il est un peu trop complexe, peut-être l'articulation entre socle et programme n'est-elle pas totalement aboutie mais, pour autant, ce n'est pas parce que l'on ajoutera le terme « culture » dans la dénomination et que la notion de socle ne sera plus du tout abordée dans l'ensemble du texte qu'il s'appliquera demain de manière fluide, efficace et généralisée dans l'ensemble des écoles de la République.
C'est pour cette raison que, s'agissant des socles comme des cycles, la représentation nationale aurait pu débattre de cette question.