L'amendement vise à soutenir la politique de relance des cycles et à renforcer l'esprit de la loi en ce domaine en affichant clairement que les cycles permettent de créer des parcours différenciés en fonction des besoins de chaque élève. C'était la logique de la politique de Lionel Jospin. Le décret du 8 septembre 1990 indiquait que « les dispositions pédagogiques mises en oeuvre dans chaque cycle doivent prendre en compte les difficultés propres et les rythmes d'apprentissage de chaque enfant et peuvent donner lieu à une répartition par le maître ou par l'équipe pédagogique des élèves en groupes ».
Pourtant, si l'on observe la réalité des pratiques, on constate que cette possibilité de circulation des enfants d'une classe à l'autre en fonction de leurs rythmes d'apprentissage est très rare. Il faut cependant proposer des parcours adaptés au rythme des apprentissages des élèves. C'est un gage de réussite éducative. Je n'ose dire qu'il faudrait s'inspirer de nos voisins, notamment finlandais.
L'amendement correspond tout à fait à l'esprit de cette loi.