Nous sommes favorables à la rédaction du texte issu des travaux de la commission. Le redoublement est en effet une pratique coûteuse – environ 2,4 milliards d'euros – pour une efficacité pédagogique extrêmement relative si l'on considère qu'un redoublement sur quatre présente, dans le meilleur des cas, une certaine efficacité.
L'histoire du redoublement à la française est l'illustration ou plutôt la caricature de notre incapacité à traiter de la difficulté scolaire autrement qu'en maintenant les élèves dans la classe où ils n'ont pas réussi à acquérir l'ensemble des compétences et des connaissances requises.
Nous devons donc faire un effort. La loi Fillon a engagé la France dans cette voie. Que nous poursuivions dans cette direction est une bonne chose.