Les principes, on peut s'appuyer dessus jusqu'à ce qu'ils cassent, disait Clemenceau… Le problème, ce n'est pas la scolarisation des enfants de deux ans mais celle des enfants de deux à trois ans : il ne vous a pas échappé que tous les enfants ne sont pas nés le même jour ! La difficulté que nous rencontrons, c'est de faire entrer les enfants en maternelle à l'âge de deux ans et huit mois par exemple. S'il s'agit d'apporter de la souplesse, je ne le refuserai pas. Mais faisons attention : d'où viennent les résistances ? Tiennent très souvent du corps enseignant. Il va falloir de la pédagogie et procéder à des adaptations, ce qui peut se justifier dans certains cas.
Cela étant, si on m'avait dit à deux ans : « Mon gars, tu vas entrer à l'école et y rester jusqu'à vingt-cinq ou vingt-six ans », je crois que j'aurais été traumatisé pour le restant de ma vie ! (Sourires.)