Je m'étonne que nous tournions ainsi en rond, parce que je suis tout à fait favorable à cet amendement, que j'ai proposé de sous-amender pour une seule raison : toucher en priorité, selon le code de l'éducation que je vous relis, « les écoles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales et de montagne, et dans les départements, collectivités et territoires ultramarins ».
Nous avons trois mille postes, pas vingt-cinq mille : nous devons d'abord accueillir les enfants de moins de trois ans là où ils en ont le plus besoin. Nous reprenons donc bien votre amendement, rectifié, pour préciser cette exigence. Nous pouvons tous être d'accord sur ce point : il n'y a pas de généralisation, il y a bien des conditions qui, en dehors de celles d'ordre pédagogique que nous avons évoquées tout à l'heure, permettent de cibler les territoires où cette scolarisation est la plus utile.
Il est bien entendu que nous donnerons des instructions. Il arrive qu'elles ne soient pas toujours respectées. N'hésitez pas à nous faire signe – vous le faites, d'ailleurs.