Intervention de Alain Marc

Séance en hémicycle du 14 mars 2013 à 15h00
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendement 472

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Marc :

Nous sommes d'accord sur le fond. Le vrai problème est que vous allez créer des inégalités territoriales entre les communes qui peuvent s'organiser et celles qui ne le peuvent pas.

J'ajoute que le problème des rythmes scolaires ne recoupe pas celui de l'échec scolaire. J'en veux pour preuve le fait que mon département, l'Aveyron, se classe cinquième au niveau national dans les évaluations de CE2 et de CM2. Or nous sommes passés à la semaine de quatre jours, non pas en 2008, mais il y a bien longtemps : dix-huit ans exactement.

Cela dit, je suis tout à fait d'accord avec l'argument qui consiste à invoquer le confort des enfants. À cet égard, j'ai lu beaucoup de travaux de chronobiologistes tout à fait intéressants.

Comment va-t-on trouver des gens qualifiés dans des communes où il y a seulement quelques classes, quand ce n'est pas une classe unique ? Il sera extrêmement difficile d'y mettre en oeuvre la réforme. La solution aurait pu consister, monsieur le ministre, à proposer aux enseignants du premier degré de travailler plus longtemps en les payant mieux. Évidemment, cela aurait supposé de recruter moins à l'avenir, si tant est que l'on reste à dépense égale. Cela aurait permis d'avoir une véritable égalité de traitement sur tout le territoire.

(L'amendement n° 472 n'est pas adopté.)

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