Je voudrais évoquer une rencontre que j'ai faite il y a deux jours. Lors d'une journée portes ouvertes dans une maison familiale rurale, qui forme notamment aux métiers de l'environnement, j'ai engagé la conversation avec un jeune garçon qui venait visiter avec ses parents l'école à laquelle il ambitionnait d'accéder.
Je lui ai demandé s'il avait envie de poursuivre le collège dans une filière générale pendant encore deux ans ou s'il préférait intégrer précocement cette formation. Sa réponse a été catégorique. Elle exprimait son désir profond d'accéder à cette formation et son rejet de la scolarité au collège. Je me demande, monsieur le ministre, ce que vous lui auriez répondu.