Intervention de Isabelle Le Callennec

Réunion du 12 mars 2013 à 16h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

À propos du compte personnel de formation, vous évoquez systématiquement l'État, les régions et les partenaires sociaux. Qu'en est-il des autres interlocuteurs intervenant dans la formation, comme Pôle emploi – qui finance notamment les actions de formation préalable au recrutement –, les missions locales ou les OPCA, les organismes paritaires collecteurs agréés ?

Par ailleurs, vous avez souligné la nécessité de développer un service neutre de conseil en évaluation professionnelle. Les maisons de l'emploi, quand elles fonctionnent, ont cette capacité : les salariés, tout au long de leur carrière, peuvent s'y informer sur les opportunités existant dans leur bassin d'emploi.

Quant aux « droits rechargeables », ils représentent une révolution. Mais il convient de refonder le système et de travailler davantage sur l'accompagnement. De même, il faut prévoir des droits, mais aussi des devoirs pour les demandeurs d'emplois. C'est sans doute l'occasion d'envisager d'une autre façon l'assurance chômage et peut-être de relancer la discussion sur la question de la dégressivité des droits. Par ailleurs, certains s'interrogent sur le coût de la nouvelle disposition. Avez-vous cherché à l'évaluer ?

Les DIRECCTE disposeront d'un pouvoir très important au moment de la conclusion d'un accord de maintien de l'emploi, celui d'apprécier les difficultés conjoncturelles que traverse une entreprise. Comment faire en sorte qu'elles se prononcent en toute objectivité ?

Enfin, un meilleur accès au logement favorise la mobilité interne au sein de l'entreprise. Quel est le contenu de l'accord conclu en ce domaine entre l'État et l'Union d'économie sociale du logement ?

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