Les dispositions sur la durée du travail hebdomadaire et la majoration de la rémunération des heures complémentaires auront un impact positif sur le phénomène de précarité du travail dont souffrent particulièrement les femmes. Mais la possibilité de conclure jusqu'à huit avenants consécutifs n'est-elle pas contradictoire avec la volonté de stabiliser la situation des travailleurs à temps partiel ?
Le projet vise à éviter l'émiettement des horaires de travail, ce dont on ne peut que se réjouir. Mais qu'en est-il de la notion de temps de travail effectif, notamment en cas de déplacement entre deux emplois ?
Enfin, je me réjouis de voir que la dernière version du texte renonce à l'exception concernant les salariés des particuliers employeurs. Cela aurait été une importante source de précarité.