Le groupe UMP, qui ne souhaitait pas que soit adoptée une proposition de loi déséquilibrée et mal rédigée, se réjouit que nous ayons en commission le débat qui n'a pu avoir lieu en séance publique.
Les enjeux économiques liés aux ondes électromagnétiques sont d'autant plus importants que les communications électroniques de demain seront de plus en plus mobiles, avec la 4G puis la 5G.
Il ne faut pas pour autant négliger la question de l'acceptabilité sociale soulevée par les écologistes. Le sujet est central à leurs yeux, mais secondaire aux miens : notre divergence politique est profonde. Leur rejet des antennes relais et du Wi-Fi traduit une angoisse plus diffuse devant les évolutions technologiques et la complexification du monde : la protection contre les ondes électromagnétiques ne constitue qu'un point de fixation.
C'est pourquoi il me paraît inopportun de poser le problème autour de la mise en oeuvre du principe ALARA. Prenons plutôt le temps d'une réflexion approfondie, le prochain créneau de discussion parlementaire dont disposent les écologistes n'étant que dans un an.