Le retour à la satisfaction d'une décision unanime, comme le manifeste M. Hollande, c'est le retour au traité de Nice, ce traité que nous avons tant combattu, ce traité de l'inefficacité, alors que Nicolas Sarkozy avait réussi à imposer celui de Lisbonne. Quelle joie, un tel traité, lorsqu'on est un petit pays. Mais quelle défaite, lorsqu'on est la France ! Avec un tel processus, jamais le mécanisme européen de stabilité n'aurait vu le jour dans les conditions actuelles. En observant les difficultés de sa mise en place, on comprend que jamais le 21 juillet 2011 Nicolas Sarkozy et Angela Merkel n'auraient pu l'annoncer.
Voilà, mes chers collègues, tout ce que la loi de règlement aurait pu constater (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), en dressant un bref parallèle entre le passé et les quelques semaines de décisions de la nouvelle majorité.
De cela, le gouvernement a fait une page. Quelle ironie ! Quel dédain pour tant d'évolutions accomplies ! Il aurait pourtant été si simple d'être grand.