Je vais tenter d'apporter une note positive.
Monsieur le ministre, je me félicite de l'article 6 bis, qui reconnaît les valeurs du sport scolaire, des pratiques sportives dans la lutte contre l'échec scolaire, pour la réduction des inégalités sociales et culturelles, ainsi que son apport dans l'éducation à la santé.
Affirmer que l'éducation à la santé est une composante du droit à l'éducation est fondamental. Si la santé des jeunes relève de l'interministérialité, nous ne devons pas oublier que, dans notre pays, un enfant sur cinq est en situation de pauvreté, et la santé scolaire et l'éducation à la santé ont leur rôle à jouer.
Les mots ont un sens. Il convient, aux niveaux de la maternelle et du primaire, de parler d'éveil à la pratique sportive et au bien-être corporel. Si cette approche est bonne et non dissuasive, elle pourra donner par la suite à l'enfant le goût de pratiquer une activité sportive et de pousser un jour la porte d'un club ou d'une association. Tel est bien le but d'une éducation sportive. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)